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Mme Anna Corsini


Auboué. — Nous apprenons le décès

de Mme Anna Corsini, survenu le

4 juillet à Moyeuvre à l’âge de 84 ans.

Née Casagrande le 10 février 1928 à

Homécourt, elle avait épousé Ameris

le 19 août 1950, un époux qu’elle avait

eu la douleur de perdre le 29 septembre

996. La défunte était entourée de

l’affection de Louis, Thérèse, Liliane et

Kristian. Retraitée de la Solpa, la

défunte résidait au 14, rue Genreaux.

Mme Corsini repose à la chambre funéraire d’Homécourt. Ses obsèques seront célébrées samedi 7 juillet à 10 h en l’église Saint-Jean-Baptiste d’Auboué, suivies de l’inhumation au cimetière d‘Homécourt.

Nos condoléances à la famille.

R.L. JUILLET 2012

Adriane et Dominique


Auboué. — Hier, à 16 h

en mairie,

a été célébré

le mariage

de Dominique Spitoni,

cuisinier, et d’Adriane Morosi,

dessinatrice

en bâtiment.

Ils sont

domiciliés

au 4B, rue

de l’Eglise, dans la commune. Tous nos vœux de bonheur

aux jeunes époux.


Dimanche 1er juillet 2012

La MJC tire la sonnette d’alarme

L’assemblée générale de la MJC d’Auboué s’est tenue récemment. Lionel Thiam, son directeur, est inquiet pour l’avenir : il craint le manque de bénévoles mais doit surtout faire face à des problèmes de trésorerie.


Devant une assemblée attentive, le directeur de la MJC d’Auboué a dit sa crainte de voir mourir les centres de loisirs pour les familles à faibles ressources.


De gauche à droite : Lionel Thiam, directeur de la MJC, Jean-Paul Sauvinet, président, et Fabrice Brogi, maire d’Auboué. Photos RL


Quel bilan faites-vous de la saison passé à la MJC ?

Lionel Thiam : « Plus le temps passe et plus la crainte de voir disparaître les associations progresse. Les bénévoles potentiels arrivent encore à s’engager sur du très court terme, comme le temps d’une manifestation, mais demeure le problème de faire évoluer les instances de décisions, de renouveler le conseil d’administration qui ont tendance à s’essouffler. Je ne faiblirai pas et je poursuivrai mon engagement au sein de l’éducation populaire, dont l’une des missions est de permettre un esprit critique amenant à la citoyenneté. Fort heureusement, il reste encore des irréductibles, des bénévoles qui relèvent les manches pour croire, pour agir et pour communiquer. Ils sont entourés d’autres irréductibles, professionnels dont l’éthique et l’engagement ne faiblissent pas non plus et que je tiens à remercier. »

Comment se profile l’avenir de la Maison des jeunes et de la culture?



« J’espère que nous allons prochainement connaître des conditions plus dignes pour notre association. Nous sommes dans une situation déjà difficile de par nos difficultés de trésorerie et on nous demande pourtant de faire plus avec moins. Il n’y a pas de mauvaise volonté à la MJC d’Auboué, mais des hommes et des femmes qui œuvrent avec leurs moyens pour un dessein collectif de citoyen. Il y a bien des difficultés de trésorerie. Rappelons que la mise en place de l’accueil des enfants de moins de 6 ans a fait l’objet d’une enquête auprès des parents et d’un démarrage en cours d’année scolaire. Malheureusement, le nombre de participations a été largement inférieur au flux prévu. Depuis, nous avons pris des mesures qui ont porté leurs fruits et je peux ainsi annoncer que l’année 2011 a suivi le même chemin que l’année 2010, à savoir un résultat positif nous permettant de rembourser

nos emprunts, ceux-là même qui nous servent à régler nos dettes. »

Vous avez des regrets?

« Le cadre législatif est loin d’être facilitateur, car il existe de nombreux non-sens ou vides juridiques. Notamment celui des enfants de 13 ans laissés pour compte. Les enfants sont en centre de loisirs jusqu’à 12 ans et ne peuvent être accueillis dans le dispositif d’accueil "jeunes" qu’à partir de 14 ans. Doit-on pour autant les laisser de côté ? Je peux également citer les institutions européennes qui épluchent nos contrats d’engagement éducatif (CEE) pour en durcir le dispositif. C’est une dangereuse approche qui, si elle est poussée à l’extrême, annonce la mort des centres de loisirs pour les familles à faibles ressources. »

Quelle est la part du partenariat?

« Nous avons parfois été accusés de travailler dans notre coin, il n’en est rien. Nous avons simplement fait


le choix de privilégier l’action, y compris dans notre travail de partenariat. La réflexion est certes incontournable, mais elle prend bien trop souvent la forme de "réunionite" dont l’issue est de reprogrammer une nouvelle réunion pour réfléchir sur la première. La communication reste, encore et toujours, au cœur des réflexions et ce ne sont pourtant pas les moyens qui manquent. Alors, comment peut-on concilier des emplois du temps déjà surchargés avec ces besoins de rencontre ? J’ai en mémoire ces rencontres conviviales que nous organisions entre responsables associatifs qui aboutissaient bien souvent à la concrétisation de nos projets et de nos idées. Nous sommes néanmoins présents dans l’ensemble des dispositifs du territoire et ce, en fonction de nos moyens. Pour en citer quelques-uns : le PACT7, le contrat de territoire, le dispositif ados, les ateliers artistiques, la Semaine de la solidarité… »



Dimanche 1er juillet 2012

Quand passion rime avec émotion


Véritable rencontre des passions… L’énergie était palpable à la salle des fêtes d’Auboué, lors de la fête de la MJC, avec un déferlement de chorégraphies tout au long de la soirée. Avec les représentations des groupes de modern jazz de Sandrine, de hip-hop avec le crew ABWLS54 animé par Katia, l’impro "freestyle house" d’Alex, les danseuses et danseurs ont mis le feu ! Un savoureux mélange des cultures, car même les percussions étaient de la partie. Joël et les enfants de l’atelier artistique ont donné le rythme comme des pros !

Et pour ponctuer ce brassage, Virginie, professeur diplômée, a endiablé la scène avec une démonstration (en exclusivité) des futurs cours de Zumba qui se dérouleront à la prochaine rentrée scolaire. Il fallait également compter avec la participation de Nicolas, véritable passionné de son et lumière, qui avait préparé une scène digne des plus grands shows !

Les jeux de lumières ont sublimé les artistes, pour le plus grand bonheur d’une salle remplie de spectateurs. Même les ados, encadrés par leur nouvelle animatrice Émilie, ont prêté main forte à l’organisation. Les membres de la MJC et les jeunes ont démontré une fois de plus que les passions sont communicatives et que l’échange, le don de soi, sont des valeurs universelles qui participent au plaisir et au mieux vivre ensemble.

Rendez-vous est d’ores et déjà donné à la rentrée scolaire pour de nouvelles aventures.


Leur énergie sur scène a été communicative ! Photo RL


Lundi 02 juillet 2012

NECROLOGIE

Vendredi 06 juillet 2012

Dimanche sucré à Coinville









La ferme de Coinville organise sa journée de la confiture,

Dimanche 8 juillet. Avis aux gourmands ! Photo RL


A la ferme de Coinville, à Auboué, la journée du dimanche 8 juillet sera consacrée à la confiture. Gelées de groseille, de caseilles, de cassis, de framboises seront préparées par les adhérents de l’association. Et évidemment, on pourra les déguster !


Fin d’année gourmande pour Loisirs Détente


Même sans président, les membres continuent à faire vivre

Le club Loisirs Détente. Photo RL


Même si le club Loisirs Détente n’a pas de président à sa tête, les personnes le constituant continuent à se réunir sous la houlette de Mmes Bocchicchio et Eschman.

Pour marquer la fin de la saison, le groupe s’est retrouvé à la pizzeria pour un moment de convivialité apprécié de tous, en compagnie de Boualem Bouaffad, représentant la municipalité. Avant de passer un après-midi sympathique, tous ont posé pour la traditionnelle photo souvenir.

Durant l’été les réunions se poursuivront à la maison Montmousseau.


Dimanche 08 juillet 2012

MJC : complément d’informations

La municipalité et la MJC souhaitent apporter quelques précisions suite à l’article paru le 1 er juillet et intitulé La MJC tire la sonnette d’alarme, dans lequel le directeur de la MJC évoquait des problèmes de trésorerie.

Ces précisions concernent principalement les relations Ville-MJC. Au niveau trésorerie, la situation de la MJC a été en effet critique lors de la mise en place du périscolaire en 2006. L’écart entre la participation escomptée et celle effective en a été la cause principale. Depuis l’exercice 2011, la MJC dégage un solde positif.

Par ailleurs, les moyens mis à disposition de la MJC, au-delà de ceux (importants) accordés par la municipalité, ont connu une baisse significative qu’il a fallu intégrer tant dans la gestion financière qu’humaine de la structure, la précarisation des emplois liés à la vie associative ne permettant pas d’assurer sereinement et dignement la pérennité des services proposés.

Dans l’article ne figuraient pas les remerciements aux partenaires, notamment ceux adressés à la municipalité.


Mardi 10 juillet 2012

Le point sur les festivités


Les membres de la commission des fêtes se sont réunis en mairie la semaine passée pour peaufiner l’organisation de la fête nationale, qui se déroulera samedi 14 juillet avec la participation des associations locales. Les festivités se dérouleront sur l’ancien stade et à la salle des fêtes.

Au programme. De 15h à 18h : animations pour les enfants (château gonflable, tir à la corde, pêche aux canards, atelier maquillage, tir au panier, tir au but.) De 20h à 1h, bal à la salle des fêtes. À 22h45, distribution gratuite de lampions et feu d’artifice. Restauration sur place.


Mercredi 11 juillet 2012

Petits mais costauds !


Fidèle à ses habitudes, le club HVA (Haltérophilie Valleroy-Auboué) a dernièrement récompensé ses meilleurs sportifs à l’occasion d’une journée à laquelle les membres du club et leurs amis ont participé. « Au programme, démonstration de l’école d’haltérophilie, remise de récompenses, pot de l’amitié et barbecue », a détaillé le jeune président du club, Anthony Duchaufour.

Devant un public nombreux rassemblé dans la grande salle, les jeunes de l’école d’haltérophilie ont montré leur savoir-faire et tous les progrès réalisés depuis le début de cette saison.

Le président et les dirigeants ont ensuite remis quelques récompenses bien méritées : à la benjamine Mélanie Duchauffour pour ses cinq années de pratique de son sport favori, ainsi qu’à l’arbitre senior Tiphaine Rosinski.

Quelques sportifs méritants qui se sont distingués dans


différentes compétitions ont été mis à l’honneur par le président : Sylvain Duchauffour, qui a terminé à la 6 e place du championnat fédéral senior ; Charles-Henry Audinot, champion de zone du grand Est également classé 3 e au trophée national minime à Berck-sur-Mer le 16 juin dernier ; Mélanie Duchaufour, meilleure performance de son plateau sportif.

Avant les festivités, le président a longuement remercié et félicité son prédécesseur, Claude Fondeur, président de la commission technique et d’arbitrage de la ligue de Lorraine d’haltérophilie « qui fait partie de l’équipe fondatrice du club et qui a passé plus de 20 ans ».

Les sportifs ont reçu du public de longs applaudissements mérités avant la partie plus festive qui s’est prolongée tardivement.



Les jeunes du club se sont distingués dans différentes compétitions. Photo RL

Samedi 14 juillet 2012

Sale temps pour la journée confiture


Dame nature n’a pas fait fort pour la journée consacrée à la confiture aux Terres de Coinville… Le temps était maussade dimanche dernier, même si un rayon de soleil tentait de percer les nuages ! « Et puis, il n’y a pas de beaux fruits, expliquait Geneviève Janovec. Il n’y a pas assez de soleil, c’est une année comme ça, il faut s’y faire. Un peu de cassis, peu de groseilles, des framboises aussi mais gorgées d’eau et sans soleil. » Les confitures ont été réalisées malgré tout mais les promeneurs ne se sont pas bousculés à la ferme, même si la dégustation avec du pain frais était prévue !

Par contre, la récolte des légumes a débuté : courgettes, betteraves rouges, petits pois, fèves en bonne quantité ! Et les pommes de terre… De quoi concocter quelques bonnes recettes en attendant que tomates, poivrons et autres piments puissent mûrir. Tout le monde espère, mais nul n’en est certain !


La journée de la confiture a été gâchée par une météo maussade, à Auboué.

Du coup, peu de visiteurs se sont déplacés. Mais peu importe, les membre de la ferme de Coinville ont quand même mitonné de délicieuses confitures.

Dimanche 15 juillet 2012

La fête entre les gouttes !


Les membres des associations locales avaient tous les yeux rivés vers le ciel au moment d’installer les stands de la fête du 14-Juillet.

Mais la pluie a épargné les Aubouésiens une bonne partie de l’après-midi, le temps pour les enfants et les parents de profiter des jeux mis gratuitement à disposition. Pêche aux canards, chamboule-tout, maquillage et château gonflable ont fait bien des heureux.

C’est sur les coups de 18h qu’une grosse averse est venue semer le trouble alors que quelques rayons de soleil avaient réussi à s’inviter durant l’après-midi. Qu’à cela ne tienne, la troupe d’irréductibles bénévoles a conservé tout son moral pour que la soirée se déroule le mieux possible. Restauration, bal populaire et feu d’artifice ont donné le ton de la fête, laissant orage et averses sans voix.


La traditionnelle pêche aux canards a eu du succès auprès des enfants; Photo RL

Mardi 17 juillet 2012

La Zumba s’invite à la MJC

La Zumba est une marque (Zumba®) créée en 1999. Le principe est simple : des mouvements d’aérobic chorégraphiés en musique, salsa, merenge, reggaeton, etc. À Auboué, un cours d’initiation gratuite aura lieu dimanche 5 août de 14h à 16h, salle des sports Maurice-Pichon, pour tester la discipline avant le démarrage des cours à la MJC à la rentrée. Virginie est qualifiée pour dispenser des cours de Zumba. Le voyage est garanti et le soleil aussi (dans l’esprit en tout cas) !

La séance d’essai est ouverte à tous, à partir de 16 ans (pour les mineurs une autorisation parentale est indispensable).


Mercredi 18 juillet 2012

Les cérémonies de la Malpierre

Le comité de parrainage des fusillés de la Malpierre, les familles des fusillés, les maires et les élus ainsi que les associations patriotiques des villes d’Auboué et de Champigneulles invitent la population aux cérémonies du souvenir samedi 28 et dimanche 29 juillet.

Samedi 28 juillet : pour Auboué, rendez-vous à 16h place du général Leclerc. Pour Champigneulles, à 18h au lieu-dit Les fonds de Toul, route du Souvenir français. Cette cérémonie sera suivie d’un vin d’honneur servi au foyer des personnes âgées 1bis, rue de la Papeterie.

Dimanche 29 juillet, une messe sera dite à 9h30 en l’église de Valleroy, puis une cérémonie se déroulera au monument des fusillés à 10h45. Dépôt de gerbes, appel aux morts, allocutions à 11h. A 11h30, un vin d’honneur sera servi à la salle des sports.


Vendredi 20 juillet 2012

La halle Maurice-Pichon, à Auboué, connaît sa période la plus paisible de l’année, dans l’attente de la reprise des entraînements du club de basket.

Les supporters auront le plaisir d’un avant-goût de la future saison à la lecture de la composition des poules chez les seniors masculins.


Ce qui attend les basketteurs…


On rappellera la belle 2 e place de l’équipe A de Philippe Valsesia en Prénationale, derrière son voisin quercussien, et le titre de champion départemental 54 des seniors B de Stéphane Bochicchio, promus en Honneur régionale.

Dans la mesure où le président Ciro Cernicchi a         

conservé tous ses éléments, un groupe étoffé complété par diverses arrivées, comme celles de Mathieu Thomas et de Yann Bénière, venus de Joudreville, autant dire que les tickets seront chers pour se faire une place sous les sunlights des parquets durant l’exercice 2012-2013. Cela annonce des moments de casse-tête pour les deux coaches, avec plus de vingt joueurs pour deux bancs.

Prénationale. Une poule unique de 12 équipes. Par ordre alphabétique. ASPTT Nancy-Tomblaine (promue), Auboué, Golbey-Epinal, le Haut-du-Lièvre (promu), Houdemont, Le Val d'Ajol, Metz BC (promu), Sainte-Marguerite (reléguée de Nationale 3), Sluc Nancy (relégué de Nationale 3), Silvange, Vandœuvre.

Honneur. Deux poules. Les doublures aubouésiennes évolueront dans le groupe B, constitué d’Auboué B, Aumetz, Charny-sur-Meuse B, Hagondange B, Jarny, Longeville-Saint-Avold, Longwy-Rehon B, Metz BC B, ASPTT Metz, Silvange B, Souilly.



Lundi 23 juillet 2012

Galli, boxeur au grand cœur

A quelques encablures des Jeux Olympiques de Londres, petit crochet par Auboué, terre qui a vu éclore le boxeur James Galli. La commune lui rendra d’ailleurs hommage vendredi.


On l’imaginerait bien devant son téléviseur, esquisser une légère esquive, feindre un crochet, mimer un uppercut. Sans doute que cet enfant du noble art laisserait perler une larme sur ses pommettes de boxeur, en admirant la cérémonie des Jeux Olympiques de Londres. Si James Galli (prononcez "Yames", à l’italienne) n’avait pas définitivement quitté le ring de la vie, peut-être lancerait-il : « Moi aussi, j’y étais aux JO de Londres en 1948. »

Ou peut-être pas : « Hormis les gens de sa génération, on était loin de se douter qu’il avait participé à une olympiade. Les hommes issus du monde ouvrier n’aiment pas se mettre en avant », avance Alain Serri, président des Amis de l’Histoire, la mémoire vivante d’Auboué en passe de rendre un vif hommage à ce glorieux ancien (lire par ailleurs).

« Un homme formidable »

« C’était un homme formidable, une crème. Il n’y avait pas plus gentil et serviable que James. » Louis Devoti, le Michael Jordan d’Auboué, garde un souvenir ému de ce boxeur poids lourd. C’est d’ailleurs grâce aux grosses paluches de son ancien voisin qu’il a pu ériger sa demeure : « Pendant des semaines, il venait après le travail pour me donner un coup de main dans la construction de ma maison.

« La mienne aussi, il l’a construite », témoigne avec émotion Mario Marani, un homme de 86 ans qui se présente comme son demi-frère de cœur. Il se souvient de son ami d’enfance, « qui était aussi mon ami de misère. Pendant la guerre, on a connu la faim. Vivre une telle période, ça crée des liens indéfectibles… »

Avec son mètre 86 sous la toise et ses 86 kg, le James en imposait dans la cité du Tunnel : « A l’époque, il y avait pas mal de bagarres dans les bals. Nous, on aimait sortir avec James. Non pas qu’il aimait se battre, mais sa seule présence était très dissuasive », se remémore Alfred Rossolini, un autre proche du puncheur.

Homme d’une grande douceur dans la vie, il se muait en féroce cogneur entre les cordes. Les nostalgiques se souviennent de ses rencontres sanguinolentes avec l’Hayangeois Gornyk. Puis vint l’année 1947, date de son avènement sur la scène nationale : champion d’Alsace-Lorraine, il s’incline aux points en demi-finales du championnat de France face à Ballester. Un coup dur qui ne l’éloigne pas de ses rêves de grandeur.

En 1948, tout juste auréolé du titre de champion de France amateur des lourds à Lyon, il déclare à Georges Heller, le Thierry Rolland de l’époque : « Je continuerai à m’entraîner sérieusement dans l’espoir d’être dans une belle forme à la date toute proche des Jeux Olympiques […] Mon plus vif désir est d’y représenter dignement ma patrie. »

« De l’amertume »

« Ah, les Jeux, soupire Mario Marani, toute sa vie, jusqu’à sa disparition en 2005, il en a gardé une profonde amertume. » Le rêve d’une vie s’est brisé après seulement un round sur le ring londonien. Opposé à un certain Arthur, géant sud-africain, le Meurthe-et-Mosellan a été contraint de mettre un genou à terre.

Un genou, simplement : « Son entraîneur lui a alors dit de prendre le temps de souffler lorsqu’il était compté. Puis à quatre, sans explication, l’homme de coin a jeté l’éponge », rappelle son "demi-frère". Par la suite, James Galli déclara : « Je ne sais pas ce qu’aurait donné le combat s’il avait duré trois rounds, car il m’était arrivé d’être malmené au premier round, de me ressaisir pour finalement l’emporter. » La blessure aura du mal à cicatriser.

Une autre plaie, aussi profonde, s’est ouverte lors de son bref passage dans les rangs professionnels. Après trois années à Paris, ponctuées d’une dizaine de combats pros, il raccroche les gants.

Deux thèses diffèrent sur ce jet d’éponge définitif. « Il n’était pas fait pour ce milieu sulfureux. James était trop honnête », croit savoir Alfred Rossolini. « Il a payé son implication syndicale lors des grandes grèves de la sidérurgie. Après, il ne trouvait plus de combats », avance un autre proche.

Finalement, son ultime combat, il l’a mené avec les siens, à l’usine d’Auboué où il jouissait d’une réputation flatteuse. Chaudronnier, « il faisait la fierté du patron. D’ailleurs, à son retour des JO de Londres, il a eu droit à un cadeau de la part de ses camarades de l’usine : un imperméable ». Un geste qui aura touché ce boxeur au grand cœur.

Jean-Michel Cavalli (avec la collaboration des Amis de l’Histoire d’Auboué).


Mercredi 25 juillet 2012

L’hommage des petits au grand James Galli

Pas moins de 180 gamins issus des centres aérés des communes du secteur ont pris contact avec la boxe en montant sur le ring, sous les yeux d’Adèle Galli, l’épouse de celui qui est allé aux JO de Londres. C’était en 1948.


la protection flotte un peu, mais joue pleinement son rôle. Petits mais costauds, l’adage s’est vérifié hier après-midi du côté de la salle des sports d’Auboué. Les coups pleuvent de part et d’autre. A gauche, un p’tit gars en rouge, à droite, un autre tout de bleu vêtu. « Respire, respire », souffle l’arbitre, du Boxing-club de Villerupt. « Doucement, doucement… » Des mini-combats comme celui-ci se sont succédé tout au long de l’après-midi sur le ring gonflable installé à la salle des sports. Au micro, Stanislas Carbone, président du comité départemental de boxe, ne cache pas son enthousiasme vis-à-vis de cette journée dédiée au noble art.


Un nom s’affiche en grand derrière le ring, sur les T-shirts des organisateurs, sur les panneaux de l’expo-photos : James Galli. Ce boxeur du cru qui connut la gloire après-guerre en participant notamment aux Jeux Olympiques de Londres, en 1948. Soixante-quatre ans plus tard, jour de la cérémonie d’ouverture des JO (encore) de Londres, la ville et les clubs de boxe du Pays-Haut se sont mis en quatre pour lui rendre hommage.

Dans la salle, une dame est assaillie de questions. On se l’arrache pour un cliché souvenir. Pas encore Anne-Sophie Mathis annoncée pour la fin de journée, mais une dame qui n’a jamais mis les gants. Et pourtant. La boxe, elle s’est mariée avec, comme elle dit. Madame Galli, Adèle, pour tout le monde. A l’image de son regretté mari, elle frappe les esprits par une gentillesse sans limite, extraordinairement touchée par l’hommage sincère rendu à James.

« Pas lui, il a les yeux au beurre noir ! »

Adèle y va de son anecdote. « J’étais à un bal, et une amie m’a dit "Regarde ce jeune homme-là, il est pour toi…" » Stupeur. « À cette époque, je ne connaissais pas James, ni même de nom. Je le regarde et remarque ses yeux au beurre noir. J’ai pensé en moi-même… non ! Évidemment, à la première danse, c’est lui qui est venu me chercher… » Et la jeune fille n’a pas esquivé la sollicitation du grand sportif.

La boxe, aujourd’hui ? « Depuis le décès de mon époux, je ne regarde plus les combats, ça me fait trop… » Derrière elle, Kader Benzinia se plie volontiers à un assaut de petits réclamant des autographes, avant que tous ne rejoignent une salle adjacente où est projeté un film retraçant la vie du grand James Galli.

Olivier Chaty.


Samedi 28 juillet 2012

Hommage aux fusillés de la Malpierre


Le caveau des fusillés, où reposent les corps des jeunes francs tireurs et partisans français d’Auboué fusillés à la Malpierre le 29 juillet 1942, a été inauguré le 15 août 1947.

Chaque année, la population, les associations et les élus locaux rendent un vibrant hommage à ces jeunes morts pour la France.

Samedi, une cérémonie s’est déroulée à Champigneulles au lieu-dit Les fonds de Toul. Dimanche matin, c’est une messe qui a été dite en l’église Saint-Urbain de Valleroy, office précédant les cérémonies au monument des fusillés d’Auboué. L’assistance était venue nombreuse rendre cet hommage. Appel aux morts pour la France, dépôts de gerbes et allocutions se sont déroulés dans un profond recueillement.

Le devoir de mémoire, le souvenir des années de guerre et de déportation ont été évoqués durant les allocutions.


Mardi 31 juillet 2012

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